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    Le mécénat et le sponsoring, au cœur des enjeux des musées

    Une tendance de fond s'observe depuis de nombreuses années : la part des financements publics ne cesse de se réduire pour les musées. Pour pallier ce changement de modèle économique, ces derniers se tournent naturellement vers des mécènes privés.


    En France, 400 Fondations d'entreprises sont répertoriées fin 2017, soit 100 de plus que 6 ans plus tôt. En associant leur image à des œuvres, des artistes, et des lieux prestigieux, les entreprises s'exposent, elles aussi, aux regards de visiteurs du monde entier, développant ainsi leur notoriété.

    Dans cette idée, les musées français les plus prestigieux ont bâti des « Task Forces », avec pour mission d'attirer également des mécènes internationaux. Les zones géographiques les plus cotées : les Etats-Unis et l'Asie. Ainsi, des équipes de dizaines de membres lèvent des dons internationaux, parfois depuis des dizaines d'années. Parmi les plus actifs, le Centre Pompidou, le Louve, le Musée d'Art Moderne de Paris, pour lesquels les dons étrangers représentent des budgets essentiels.

    Le profil de ces mécènes varient selon les zones géographiques. Là où en Asie il s'agit en majorité d'entreprises, la part des donateurs particuliers est plus importante en provenance des Etats-Unis.

    On observe une très forte concurrence internationale sur les enjeux de mécénat artistique puisque, comme en France, les financements publics s'orientent clairement à la baisse. La recherche de dons et financements internationaux est tout aussi intense au Royaume-Uni et aux Etats-Unis par exemple, entretenant ainsi une forte concurrence entre musées. Une compétition qui utilise de nouveaux outils fiscaux, permettant aux donateurs et sponsors d'optimiser leurs contributions internationales.

    Des modèles économiques de plus en plus ouverts sur le monde... Quoi de plus naturel, finalement, si l'on considère l'art comme une ouverture à toutes les cultures ?

    Quelles formations artistiques, et pour quels métiers ?

    Qui n’a pas rêvé de faire de sa passion son métier ? Un privilège à portée de main dans le domaine artistique, à condition de choisir une filière de formation qui ouvre le champ de tous les possibles !

    De très nombreuses formations recouvrent la grande diversité des domaines artistiques : arts du spectacle, cinéma, métiers de la culture, stylisme de mode, graphisme, design… Des cursus longs, de 3 à 5 ans, en BTS, licences, écoles d’art, qui ouvrent des perspectives variées, avec toutefois des niveaux de débouchés inégaux…

    Si le monde de l’entreprise a besoin de créativité, celle-ci semble rester limitée à certains métiers ou secteurs, comme la publicité, le luxe, l’architecture, le design d’espaces, de produits ou d’emballages.

    Et pourtant, bien des carrières sont envisageables après avoir suivi une formation artistique. Nous rencontrons au quotidien des professionnels issus de ces formations, ayant développé conjointement d’autres compétences professionnelles  : management, logistique, vente, communication, gestion.

    Parmi ces professionnels, citons les régisseurs d’art, dont le métier consiste à rendre  les oeuvres d’art mobiles dans le monde entier, en assurant leur préservation, afin de les valoriser auprès du plus grand nombre. Les régisseurs d’art organisent les transports, préparent les formalités douanières, et veillent à la bonne installation des oeuvres.

    Autre métier, les courtiers en art. Intermédiaires entre vendeurs et acheteurs - particuliers, collectionneurs ou entreprises - le courtier en art analyse les attentes de ses clients, puis identifie les acheteurs ou vendeurs potentiels, et entre en contact avec eux. Il mène la négociation, jusqu’à l’accord entre les deux parties.

    Citons aussi les responsables du mécénat : leur mission consiste à choisir les projets ou artistes à soutenir, en rapport avec les ambitions et la culture de son entreprise. Il conduit le projet tout au long du partenariat, dans l’ensemble de ses dimensions.

    En parallèle, l’avénement de « l’entreprise agile » dans bien des secteurs d’activité laisse présager la création d’opportunités pour des profils artistiques, dont la créativité vient nourrir ce type de gouvernance d’entreprise. 

    De quoi ouvrir encore de nouvelles pistes d’avenir, en cette période où les choix d’orientation se définissent !


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